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21 avril 2014 1 21 /04 /avril /2014 17:36

Au Sang-Mauvais

Je scelle en ma mémoire
La mort subite au jour
L’ensanglantè Grimoire 
D’un Passé sans ajour

Je bois le Sang-Mauvais
Les non-dits de sa panse
L’inanimé palais
Coagule l’errance

Parle-pas ! Parle-pas !
Fredonne la gargouille
Cette voie n’est que trépas !
Entonne la quenouille 

J’ois ce cri fabuleux
Prémices à ma chute
Bruissement nébuleux
Du caveau que je scrute

Et charrie tant de gorge
Au tranchant de l’aria
Qu’un vil cordon m’égorge
Des sanglots du paria

Parle-pas ! Parle-pas !
Fredonne la gargouille
Cette voie n’est que trépas !
Entonne la quenouille 

Il erre en mon jardin
Une aube chrysanthème
L’étiolement sanguin
D’un subtil anathème

Je vais au Sang-Mauvais
Aux non-dits que je panse
Frivole en mon palais
J’outrage l’ère rance 

Je tonne ! Je tonne !
S’étonne le Silence
Le Sang-Mort est aphone !
Fredonne l’Enfance

 

Saphariel

21 avril 2014 1 21 /04 /avril /2014 17:33

Angélique-moi !

Ange...

Angélique-moi !

Maintenant
Vole-moi !
Tout là-haut dans l’être

Pour en être

Quand l’Ici-bas
Bat le vivant
De ses morts-vivants

Arrache-moi de là !
Brutalement
Férocement
Mon corps calciné rêve...

Rêve de fuser à d'autres lèvres...

Je veux ton ailleurs
Sans ombrage
Tes yeux d’émeraude
À l’horizontale

Ange... Ange...
M'entends-tu ?
Capture-le
Dévisse-moi

Désamour !
Délivre-nous de ce supplice

Je ne suis plus lui !

Je veux être toi
Pantelante
Mes jambes à ton cou
Chair à chair
Tendresse à l'âme

Rester là sans à venir

Dépossède-moi !
De Lui…
Envole-moi !

Que tes ailes me dérobent
À ses cornes de bouc
Que tes plumes me volent
À son corps défendant

Le temps d’un espace…

Absolue

Et...

Rester là

À t'aimer

Tout bat... Tout bat...

 

Saphariel

21 avril 2014 1 21 /04 /avril /2014 17:31

Illumination

En un éclair de Soleil
Foudroyant
La vie m’apparaît
Dans toute sa clarté
De jour la nuit est
Tendrement rayonnante

Si peu…

Si peu de conscience
De l’autre côté

Et mon cœur dans sa plaie
Est pris de douleur
Par tant de splendeur…

J’ai le mal de la Vraie
Beauté

Harmonie céleste
Je t’éprouve

Dedans

Je me souviens

Je savais la pénombre
De l’Homme
Le temps qui momifie
Le corps d’eau

Mais

En un rayon de Soleil
Lunaire
La mort m’apparaît
Si…
Lointaine

De nuit le jour est
Tendre et caressant
Comme une nouvelle peau
Dans mes bras de chair
En pleine (ré)création

Est-ce cela la Beauté du Monde…

 

Saphariel

17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 15:10

Source: Jean-Charles

Son blog:

http://hisvelles.wordpress.com/

 

 

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Charles4

 

Charles1

16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 01:30

Quel excellent musicien de blues et de rock que ce George Thorogood, originaire du Delaware. Années 70, guitare électrique et acoustique, accompagné de ses fidèles Destroyers, il compose ses propres pièces en plus de reprendre de vieux classiques du blues. De la musique à son meilleur !  

 

C’est grâce à toi frérot que je l’ai découvert. La bonne musique, tu t’y connais, toi


Thorogood est au CNA d’Ottawa au printemps. Il est aussi au Métropolis le 17 mai. J’ai eu un vrai coup de coeur en l’entendant, depuis, il m’accompagne dans mes journées. D’ailleurs, je n’en reviens toujours pas que des groupes comme Thorogood ou ZZ Top soient présentés au Centre National des Arts... Les temps ont changé !   


Merci Steph 

 

george-thorogood-07

 

 

Deux que j’aime beaucoup. Prenez le temps de les écouter, elles valent leur pesant d’or…

 

One bourbon, one scotch, one beer

 

 

Bad to the bone


 

George

14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 15:50

Arizona, été 2012, road 66, 47 degrés à l’ombre, le désert du Mojave, des km de marche, ne pas oublier l’eau, des araignées venimeuses et des serpents, des cactus indomptables, une nature sauvage et agitée, un ciel tourmenté, tempête à l’horizon et une seule envie… rester là, sauvage et solitaire…

 

 

Californie 2012 1951

 

Californie 2012 1933

 

Californie 2012 2045

 

Californie 2012 2105

 

Californie 2012 2126

9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 22:31

Il faut aller sur le site photo de Sophie, ma grande photographe d’amie, pour voir d’autres merveilleuses images de la Patagonie…

 

Pour la Patagonie : C'est ici

 

Lien vers son site photo : C'est là 

 

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 16:17

Ébène

 

 

À toi, Paul…

 

« Ici on vit dans l’immédiat, au jour le jour ».

 

« Persécutée et impuissante, l’Afrique a été dépeuplée, détruite, ruinée. Des territoires entiers du continent ont été dévastés, la brousse stérile a envahi des terres florissantes et ensoleillées. Mais c’est dans la mémoire et la conscience des Africains que cette époque a laissé les stigmates les plus douloureux et les plus durables : ces siècles de mépris, d’humiliation et de souffrances ont fait naître en eux un complexe d’infériorité et ont ancré quelque part au fond de leur cœur un profond sentiment d’injustice. »

 

Avec ce livre, je viens de vivre l’Afrique à travers le regard d’un homme qui a consacré à ce peuple la majeure partie de sa vie. Journaliste polonais et correspondant permanent en Afrique, Kapuscinski a parcouru tout le continent africain et habité auprès de ces hommes auxquels il vouait une réelle fascination. Initialement, j’ai craint la lecture d’un ouvrage universitaire rigide et plat, je m’y serais vraiment ennuyée et le but de lire, à mes yeux, est avant tout de s’évader. Mais, heureusement, son style littéraire est resté à l’image de l’homme dont les convictions profondes étaient de vivre auprès d’eux, non pas dans les palais, mais sur la terre battue : « Je préfère vivre dans la ville africaine, dans la rue africaine, dans une maison africaine. Comment connaître autrement ce continent? ». L’auteur a contracté la malaria et la tuberculose, lutté contre la famine, côtoyé les moustiques et les araignées (il a tout mon respect). Donc soyons honnête, si ce livre ne rayonne pas par la beauté de son écriture, encore moins par ses images poétiques, il se démarque par sa véracité, son authenticité. C’eut été déplacé d’en être autrement, dans le contexte d’un continent en partie ravagé par la famine.

 

On tourne plutôt les pages au rythme des traditions vivantes, de l’odeur du manioc et de la mangue sauvage, du bruit des tam-tams, des autocars bariolés de dessins aux couleurs vives, des terres en friche, de la famille élargie, du clan, de l’offrande aux ancêtres et d’une notion du temps décalée de la nôtre. On tourne les pages, fascinés par ces vies intérieures imprégnées d’une profonde religiosité. On les tourne le cœur sensible aux notions de colonialisme, d’esclavagisme, de panafricanisme, d’apartheid et de totalitarisme. Puis au final, on en referme les pages sur une sensation de soif dans la gorge et d’une chaleur insupportable qui vous traverse tout le corps. Maintenant, sortons un peu de nos tours d’ivoire. Ce livre est dérangeant et c’est justement pour cette raison qu’il devrait être lu. Je crois qu’à travers lui, j’ai aussi vécu le voyage humanitaire tant rêvé auquel je n’ai pas encore renoncé. Merci à toi Paul… J’ai compris, avec ce roman dont tu m’as tant parlé, tes années en terre africaine et l’odeur des parois de ces huttes que tu me feras découvrir un jour. J’ai déjà un peu l’impression d’y être, en mission avec toi…

 

Si vous avez envie d’un excellent film, mais très dur, je vous conseille « Rebelle », du réalisateur québécois Kim Nguyen. On y parle des enfants soldats en Afrique… C’est ici :

 

  • http://www.filmsquebec.com/films/rebelle-kim-nguyen/

 

rebelle

3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 17:35

atlantide poeme théo

 

Demain, l’Atlantide

 

Liquide, elle avançait, et nous parlions toujours ;

Puis nous faisions l’amour ; tandis qu’à l’horizon

Le temps roulait tambour,

S’écroulaient les maisons.

 

Les îles lentement sur le flanc se couchaient.

Des oiseaux de silence, égosillés, tremblaient.

Et les mains de l’enfant

S’ouvraient sur le néant.

 

Liquide, elle avançait ; les colonnes d’Hercule

Passées en un éclair, les temples d’orichalque

Eclatés comme bulles,

Que l’histoire décalque.

 

Atlantis, Atlantis ! Cité- Mère qui meurt !

Un monde qui s’écroule et régnait sur les mers !

C’était hier, c’était l’heure …

… Mais si demain, la mer … ?

 

Homme, poursuis ton œuvre au goût d’inachevé ;

Ne cesse de violer la terre immaculée ;

Demain elle ouvrira les portes de l’enfer

Et t’y accueillera, Atlante fol et fier.

 

Théo

21 février 2007

2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 16:04

drole-poisson

 

Pêche aux vers requinqués

(Part 2)

 

La belle proie

À corps perdu

Se rue tout nu

Quai des Éloy

 

Christian son père

La mer à boire

De ses déboires

En sera fier

 

Poisson se crut

Un port à plaire

Import de chair

L’heureux élu

 

O, Nad oiselle

Belle mésange,

Honnit rondelles

Vice et vie d’anges.

 

C’est ton tort Nad

S’en prendre au vent

Fanfare Oh Nad

Tétés mouvants.

 

Nad en tutu

Poisson en nage

Turlut’ tu tues

Il déménage!

 

Poisson volant

Offrant six roses

L’eau plut aux francs

Au vin mots roses.

 

Nad ou panade

Bonne question

La colon Nad

est en mission!

 

Nad au nez pâle,

A Katmandou

A Montréal

D’où doux vaudou!

 

Nad au naseau

Tout frétillant

Jolie muse haut

Sur l’eau séant!

 

Nad m’a serré

Dans la saumure

S’est avérée

Un bon sot mûr!

 

C’est de bon ton

Que les morues

Engueulent thons

En pleine rue.

 

Nad dîne arêtes

De gros poisson

Moi je l’arrête

Sur la boisson! (qui parle!)

 

JC & Nad

2014

 

 

Zut de crotte de bouc ! J’ai vraiment oublié cette partie là ? Je répare l’erreur dès maintenant (je crois que tu as rêvé ça mais bon… (mdr - un délirium ?) en même temps ces mots me rappellent quelque chose, une odeur de poutine)… 

 

Dans la panure
et pas peu fier
de sa friture
s'en tape Nad;
d'huile d'olive
de marinade
elle salive
pour la poutine
aux fruits de mère
ou la tartine
au goût amer!

L'amarrée Des Mots

  • : L'amarrée des mots
  • : « Si ce que tu dis n’est pas plus beau que le silence, alors tais-toi... » - Eric-Emmanuel Schmitt
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