Brisants
Se perdant aux brisants du sillage d’un cœur,
La marée du désir escalade les heures,
Nos larmes accrochées sur le fil du bonheur
Ancien.
L’automne a mis du sang aux pentes des forêts,
Le temps neige son blanc sur nos têtes baissées
Et l’hiver a gelé les mots d’amour passés;
-Reviens!
Debout sur mon image, effeuillant l’horizon
Près du lac assoupi des courants de passion
Dont les vagues s’échouent au rivage d’un nom,
-Le tien ,
Je gouverne le vent, je rappelle l’écho
Des doux chuchotements de ton âme à ma peau,
Du brasero des mots qui flamboyait jusqu’au
Matin.
Théo
Mars 2012